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Visite à la Ferme Malplaquet

Publié le vendredi 10 octobre 2008

Dans le cadre du projet "Mieux Manger" et d’un travail en collaboration avec des producteurs locaux, les enfants du CLSH on visité différentes exploitations agricoles de la région. Ils ont ainsi découvert les différentes méthodes de production biodynamiques, biologiques... ainsi que l’agriculture paysanne.

Visite à la Ferme Malplaquet en Avril 2007

La Ferme Malplaquet produit essentiellement
du fromage. Elle est située dans
les Vosges non loin de Schirmeck et est
présente sur les différents marchés de Strasbourg
et des environs (le mercredi à la Krutenau,
le jeudi à la Meinau, le samedi à la
Marne et aux Rohans).
Une grande diversité de fromages de vache,
de brebis et de chèvre produits sans ferments
industriels sont proposés : du pertuis nature
et au cumin ou en saison à l’ail des ours, du
munster blanc, du bouhonvil, de la tomme,
de la brousse, du sérac et des fromages frais et
secs.
Le lait de la cinquantaine de vaches, soixantaine
de chèvres et de brebis est aussi vendu
frais ou en yaourts et fromage blanc. Tous les
troupeaux
sont aux pâturages en été et nourris au foin
en hiver, avec une complémentation en céréales
limitée. Par exemple, les brebis ne sont
sur
la ferme que de novembre à fin avril, le reste
du temps on déplace le quai de traite avec
elles.
Ils y font aussi du pain à la farine de blé-seigle,
avec ou sans graines de tournesol, du jus
de pommes en automne-hiver et de la viande
de bœuf et de porc sur commande.
La ferme Malplaquet travaille dans ce qu’on
appelle une agriculture paysanne c’est à dire
de façon extensive (opposé à l’intensif !), au
moins 6 personnes, et jusqu’à 15 pendant la
belle saison, travaillent et vivent sur la ferme,
tout y est transformé sur place.
La ferme a été remise en activité dans les années
70 et aucun des associés ou employés
n’est d’origine paysanne. A la ferme Malplaquet
on essaie également de produire pour la
consommation personnelle des habitants : les
légumes du potager et une presse à tournesol
leur permet de faire de l’huile utilisée pour
certains de leurs véhicules.

Vincent Schwartz

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