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Visite au Jardin d’Agnès

Publié le vendredi 10 octobre 2008

Le CARDEK,
est allé à la découverte de Vincent et Nolwen,
producteurs de fruits et légumes “ bio”
au sein de l’A.M.A.P. de la Krutenau-Centre ( Association pour
le Maintien de lʼAgriculture Paysanne)

Visite au Jardin d’Agnès à Ittlenheim en Mai 2007

Le jardin d’Agnès est une petite exploitation du
Kochersberg (Ittlenheim). Deux personnes (Vincent
Schotter, créateur du jardin et Nolwenn qui
s’occupe du jardin, des marchés et du point de vente)
travaillent sur les 5 hectares de légumes et les 300
poules pondeuses. Les productions du jardin sont les
légumes, petits fruits et les œufs, le tout sous le label
biologique AB.
Après un parcours professionnel de 20 ans dans le
conventionnel, Vincent a éprouvé un sentiment de
mal-être dans l’exercice d’un métier où l’homme impose
à la nature ses choix, ses produits chimiques et
sa rentabilité. C’est grâce a cette réflexion
qu’il a fondé le jardin d’Agnès.
De nombreux légumes poussent dans
le jardin dont un grand nombre de
légumes « oubliés » comme le rutabaga
 ; légume racine d’automne
et d’hiver à la forme d’un gros
navet couleur jaune qui s’utilise
cru en trempette ou en salade,
cuit, en purée ou dans les potages ;
le topinambour : tubercule rappelant
le goût de l’artichaut. Petite boule
noueuse et croustillante qui ressemble à
une pomme de terre déformée. Le topinambour
apparaît sur le marché à la fin de l’été
jusqu’en février mars ; le panais : Il se prépare comme
la carotte. Il a une saveur douce et un petit goût de noisette.
Il se sème en avril-mai et se récolte en octobre ;
et le fameux potimarron : cucurbitacée de couleur
rouge brique avec une chair jaune foncé au goût prononcé
de châtaigne.
Au jardin d’Agnès, on retrouve des variétés de tomates
différentes, des courges de toutes formes et de couleurs
ainsi que les traditionnels petits pois, fenouilles, poivrons
et autres poireaux.
C’est donc le fruit de ce travail entre la terre et les personnes
que l’on peut retrouver sur leurs marchés, au
point de vente et surtout dans la libre cueillette où l’on
vient découvrir ce plaisir du contact avec notre mère
nourricière.